ON-Octobre Numérique

Grâce à cette proposition du collectif AILO, pensée comme un véritable parcours sensoriel et immersif, le public est invité à découvrir «autrement» les espaces du château. En dialogue avec l’architecture historique, cette exposition entre mouvement, lumière et architecture présente des œuvres aux propriétés matérielles et immatérielles, physiques et spatiales, toutes basées sur une lumière recréée.
Les artistes emmèneront le public dans une déambulation immersive à la fois augmentée par ses jeux de diffraction de lumière, et virtuelle par la découverte de nouvelles dimensions spatiales.

Julie Miguirditchian
Directrice Artistique du label « Octobre Numérique »

Light Construction

2016 (50cm L x 50cm p x 130 h cm. Bois, miroirs, lumière, moteur, électronique.)

Installation immersive, dialogue des matières. La sculpture, matière palpable, est transcendée par l’apparition géométrique des réflexions lumineuses qui dans une lente chorégraphie s’organisent en un cube parfait au sol pour ensuite envelopper l’espace autour. La lumière, matière impalpable, apparaît ici comme sculptée. Jeux d’opposition et de contraste avec la vision qu’offre l’intérieur de la sculpture. Une tour de miroirs où les lignes géométriques se reflètent dans un infini dédale de compositions géométriques.

Composer

2017  (540cm L x 140cm l x 40cm h. Miroirs, vidéo mapping)

Travail de réflexion du patrimoine en recomposant une nouvelle vision du lieu avec des facettes de miroirs. Interaction entre le spectateur qui compose sa propre vision au fur et à mesure de ses déplacements autour de l’œuvre, et le patrimoine qui vient se réfléchir à l’intérieur. Le vidéo mapping sur les voûtes de la chapelle donne la sensation d’un tout entre l’œuvre et le lieu, tout en apportant cette notion de mouvement et de profondeur.

Diffraction

2017 (170cm h x 100cm L x 100cm p. Bois, miroirs, vidéo mapping)

A partir d’une unique faisceau lumineux, recherche sur les jeux de diffractions apportés par les surfaces réfléchissantes. Les variations de la programmation lumineuse entrent en dialogue avec la sculpture, donnent une sensation de mouvement et viennent questionner notre perception.

Light Motion

2016/2017 (Miroirs, vidéo mapping. Dimensions variables)

Œuvre immersive et sensorielle. Tout part de la ligne, comme une envie d’infini.

Jeux de lignes lumineuses projetées qui progressent dans une marche lente. Interaction avec les surfaces réfléchissantes qui transcendent le flux lumineux en le renvoyant au sol démultiplié comme pour mieux inclure le spectateur. Recherche sur l’épaisseur des lignes pour interagir avec la chapelle en la plongeant dans l’obscurité lorsque les lignes s’affinent pour venir doucement la révéler au fur et à mesure de l’épaississement des lignes.

Light Expérience

2017 (120cm h x 120 cm L x 50cm p. Bois, lumière motorisée)

Travail d’ondulation de la lumière. 7 fentes qui entrent en résonance avec les meurtrières du château d’où viennent jaillir cette lumière, comme emprisonnée, pour encore mieux briller. Motorisée, elle ondule doucement, comme pour chercher une forme de rondeur, tout comme les volumes de cette sculpture, ronde aux lignes droites.